Pour comprendre d’où vient mon implication auprès des Grands Frères Grandes Sœurs et comment cette implication a progressé au fil du temps, je crois qu’il serait bon de remonter à ma vie avant le bénévolat. Je suis né et j’ai grandi à Winnipeg, au Manitoba. Par la suite, je suis déménagé à Montréal, au Québec et j’ai fréquenté l’école secondaire Collège Bourget, située aux limites de la grande région métropolitaine en direction d’Ottawa. Durant mes études secondaires, je me suis découvert une passion pour les sports, plus particulièrement pour le basketball. Jouant pour diverses équipes en été et durant l’année scolaire, le basketball m’a offert la chance de découvrir diverses régions du Québec et de l’Ontario, ainsi que certains états des États-Unis comme le Massachusetts et le Texas. Cela m’a permis d’étudier au Collège Vanier après le secondaire où j’ai fait partie de l’équipe du CÉGEP.
Cependant, pendant mes études au CÉGEP Vanier, où j’ai suivi le programme de sciences sociales avec une spécialisation en études des femmes et en études de la viabilité, mon intérêt envers mes études a pris de plus en plus d’importance. Grâce à cette toute nouvelle passion pour les études et l’éthique de travail que j’ai développé en tant qu’athlète, j’ai excellé sur le plan académique. De façon similaire à ma curiosité intellectuelle s’étant accrue comme jamais auparavant, j’ai également ressenti une vive motivation envers le service à la communauté. En fait, en tant que membre de la Vanier Key Society, j’ai décidé de devenir un mentor Grand Frère dans le cadre d’un projet à réaliser. Comme j’ai travaillé dans un camp de jour pendant cinq étés, je connaissais déjà ce programme qui avait attiré mon attention par le passé. À cette période, mon dévouement envers le service communautaire a grandi et j’ai commencé à faire du bénévolat en effectuant diverses tâches pour le département des études de la viabilité, le Comité de justice sociale de Vanier et le département des études des femmes.
Ces activités pourraient sembler ne pas être liées à mon programme de mentorat des Grands Frères Grandes Sœurs, mais en fait elles le sont, car elles ont commencé à faire partie de ma vie au moment où ma relation de mentorat s’amorçait. En d’autres mots, ces engagements ont façonné ma relation de mentorat avec mon Petit. Par exemple, je me suis efforcé de faire, autant que possible, des activités intégrant de précieuses leçons de vie, comme savoir apprécier l’environnement. Avec cet objectif en tête, nous avons visité le Biodôme, le Jardin botanique de Montréal, et bien d’autres endroits encore. En une phrase, ma relation de mentorat m’a aidé à demeurer orienté vers l’avenir. C’est pourquoi j’ai choisi de suivre le programme de politiques et de développement durable de l’Université Concordia tout en continuant ma relation de mentorat.
Alors que mon Petit et moi tissions des liens de plus en plus solides, j’ai commencé à participer à des événements nationaux sur le mentorat comme l’événement Jeunes sur la Colline en mai 2016 et le Colloque national de mentorat qui a eu lieu à Banff, en Alberta, en novembre dernier. Durant ces événements, j’ai rencontré des jeunes ayant un message inspirant à passer, ainsi qu’un enthousiasme contagieux. J’en ai également longuement appris sur le mouvement du mentorat à travers le Canada et les diverses organisations, incluant les Grands Frères Grandes Sœurs comme chef de file. Enfin, d’avoir été invité à siéger au Comité consultatif national sur la jeunesse est pour moi une occasion de plus d’aider à guider le mouvement du mentorat. Avec mes collègues du Conseil consultatif, je suis impatient de voir où cela me mènera.