Michael Jordan n’a pas été retenu dans l’équipe de basketball de son école secondaire parce qu’il était « trop petit ». Oprah Winfrey a été congédiée de son emploi de présentatrice de nouvelles en raison de son « instabilité émotionnelle ». Ellen DeGeneres a perdu son émission d’humour présentée à une heure de grande écoute lorsque son personnage à révéler son homosexualité à l’âge de 39 ans. Nous avons tous connu des défaites, mais nous pouvons les transformer en leçons.
Membre du CNJM – Charlotte Gardiner
- À 17 ans, j’ai fait mes bagages, j’ai quitté ma petite ville et j’ai pris un vol pour Toronto pour entreprendre un programme d’études en beaux-arts à une université que je rêvais de fréquenter depuis toujours. Je croyais faire la bonne chose, ce que je devais faire et ce que mes amis, ma famille et la société attendaient de moi. Je me suis rapidement rendu compte que ce n’était pas pour moi et au bout de trois mois seulement j’étais de retour à la maison. J’ai ressenti un grand sentiment d’échec. Ce que je réalise aujourd’hui en y repensant, c’est à quel point j’ai appris à propos de moi grâce à cette expérience et comment celle-ci m’a menée vers ma véritable passion : le travail social.
Membre du CNJM – David Awosoga
- L’athlétisme a été la base de ma vie ces trois dernières années. On pourrait penser que s’entraîner pendant plus de deux heures par jour, cinq jours par semaine, 10 mois par année, mènerait un étudiant de première année universitaire à avoir mieux qu’une saison médiocre, incluant une dernière place aux championnats de conférence. Pourtant c’est exactement ce qui m’est arrivé. Ces résultats décevants ont broyé ma confiance en tant qu’athlète et m’ont amené à me questionner réellement sur ce qui m’a fait tomber en amour avec le sport au départ. J’ai travaillé fort afin de transformer ces défaites en éléments positifs et même si certains jours sont plus difficiles que d’autres, je sens que j’ai fait de grands pas en avant (jeu de mots volontaire).
Membre du CNJM – Brianna Boyse
- La sécurité a toujours eu une importance primordiale pour moi et a guidé ma façon de vivre. Étant une personne réticente au risque, mon souci de sécurité a fait que je suis demeurée au sol au lieu de prendre part à un voyage important. Je l’ai tellement regretté! L’anxiété m’a fait dire « non » alors que « oui » aurait probablement été préférable, et je suis passé à côté d’heures de plaisir et de joies au profit de cette illusion de protection. Ma « défaite » a été de laisser mes peurs m’empêcher de vivre ma vie dans toute sa splendeur. Je m’en remets en courtisant l’incertitude, ainsi que les aventures désordonnées qui surviennent quand l’on accorde notre attention à notre épanouissement plutôt qu’à notre survie. L’anxiété s’est avérée être une bénédiction déguisée, car elle a fait de moi une personne très empathique, attentionnée et imaginative!
Conclusion
Nous vivons tous des échecs – même ces trois membres inspirants et brillants du CNJM. C’est ce que nous faisons de ces échecs et ce en quoi nous les transformons, qui fait ressortir le meilleur de nous-mêmes. Des leçons, non pas des défaites.