Les relations tissées par le mentorat

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Le Mois des Grands Frères Grandes Sœurs a lieu en septembre et, ce mois-ci, trois membres du Le Conseil des Jeunes des GFGSC (CNJM) raconteront comment elles ou ils ont œuvré pour les organismes Grands Frères Grandes Sœurs et s’exprimeront sur leur relation de mentorat vécues avec les personnes qu’elles ou ils ont mentorées.

Nicole Mensah

« Mon aventure avec les Grands Frères Grandes Sœurs a commencé lorsque j’étais en quatrième secondaire. Ce qui a commencé comme une occasion d’effectuer rapidement mes heures de bénévolat s’est rapidement transformé en une relation avec une organisation qui m’a appris plus de choses que je ne l’aurais jamais imaginé. J’ai suivi la formation pour devenir une mentore à l’école et, peu de temps après, j’ai rencontré la personne que j’allais mentorer. Au tout début, je n’étais pas certaine de la manière dont je pourrais développer une relation avec elle, étant donné que nous avions une plage horaire limitée après l’école et que nous n’avions pas grand-chose en commun. Cependant, au fil des semaines, nous partagions de plus en plus nos passions et discutions de nos activités quotidiennes. Nous avons commencé à tisser un lien de confiance, puis j’ai compris à quel point la communication joue un rôle essentiel dans n’importe quel type de relation. Je suis parvenue à transposer ces compétences en communication que j’ai acquises durant notre relation de mentorat dans d’autres sphères de ma vie et dans le monde autour de moi! »

Ícaro Tozetto

Ícaro Tozetto

« Devenir un mentor de groupe est certainement une des meilleures choses que j’ai faite durant mon secondaire. Au cours de ces trois années, j’ai appris à aider quelqu’un ainsi qu’à me mettre dans la peau des autres.

Lorsque l’on s’abandonne à ses activités quotidiennes, on a tendance à sentir que notre influence sur le monde est nulle, mais cette idée changeait chaque fois que je passais du temps avec les personnes que je mentorais. Ces jeunes me parlaient de leur école, de leur famille, de leurs passe-temps et d’un tas d’autres choses (qu’elles ou ils avaient le contrôle dessus ou non) qui arrivaient dans leur vie, et moi, je leur apportais une source de soutien et de validation dont elles ou ils avaient besoin. Pour ma part, j’ai eu la chance de vivre une relation qui me préoccupait sincèrement et j’ai pu améliorer la vie des personnes que j’ai mentorées. Chaque semaine, j’attendais toujours avec impatience l’heure de nos séances, il s’agissait d’un moment dans mes études que je ne voulais jamais manquer ou vivre avec détachement. ».

Markicia Fletcher

Markicia Fletcher

« C’était ma première année au secondaire et je voulais vraiment m’impliquer au sein de la communauté scolaire, mais j’étais incapable de trouver l’occasion qui correspondait parfaitement à ma personnalité et à mes forces. Un jour, on m’a fortement recommandé de faire du mentorat pour les Grands Frères Grandes Sœurs, et c’est à ce moment que mon aventure avec cette organisation a commencé. J’étais une mentore de groupe pendant deux ans dans le programme de mentorat par les pairs, puis je suis devenue mentore adolescente à la fin de mon secondaire. En tant que mentore, j’ai appris l’importance de l’écoute active. Lorsque j’étais avec la personne que je mentorais, je me penchais vers elle pour lui offrir un espace sécuritaire dans lequel elle pouvait me dire tout ce qu’elle voulait, qu’il s’agisse d’une histoire quelconque sur un événement du quotidien ou de quelque chose de plus sérieux, comme la quête de leur identité. Le simple fait d’écouter les gens fait en sorte qu’ils se sentent compris, tandis que leur présenter un espace sécuritaire dans lequel ils peuvent partager leurs sentiments et leurs pensées peut avoir une excellente influence sur leur vie. J’ai appliqué, et continuerai toujours de le faire, ces leçons dans toutes les sphères de ma vie.  »