Fin ‘année, nouveau début

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Nous sommes déjà en décembre 2019 et beaucoup de choses se sont passé cette année pour les Grands Frères Grandes Sœurs du Canada.

Fini le temps de l’image de marque violet et des remarques rigolotes sur le logo (j’ai entendu des remarques hilarantes au fil des ans). Depuis le 18 septembre, la marque Grands Frères Grandes Sœurs est devenue plus audacieuse, plus joyeuse, et à tous les niveaux, plus représentative des jeunes servis par l’organisation.

Malgré mes réserves initiales et mes craintes d’une perte de notoriété de la marque, j’accueille favorablement le changement. En fait, l’ancien logo était depuis toujours le seul que j’aie associé aux GFGS. J’ai même déjà pensé me le faire tatouer à mes 18 ans en souvenir de mon mentorat. Vous imaginez à quel point je suis heureuse de ne pas avoir mis mon plan à exécution. Quoi qu’il en soit, le logo avait de l’importance pour moi et je suis triste de le voir partir.

 

Cependant, le changement est bon et souvent nécessaire.

La nouvelle image de marque est exactement le changement dont les Grands Frères Grandes Sœurs ont besoin pour élargir leur auditoire. Chaque changement a été soigneusement réfléchi, de la combinaison des couleurs au message. Alors que l’ancien logo et la combinaison de couleurs devaient plaire plus particulièrement à un auditoire plus jeune, la combinaison de bleu sarcelle, de gris et de jaune interpelle davantage un public plus âgé. Pour ce qui est de l’apparence, le logo suggère qu’il est « cool » de faire partie des Grands Frères Grandes Sœurs. À l’occasion d’un aperçu avant le grand dévoilement, on nous a montré une collection de vêtements présentant la nouvelle image de marque des Grands Frères Grandes Sœurs. Je me souviens avoir trouvé la nouvelle image de marque subtile et portable; pas seulement un autre chandail en voie de devenir un haut de pyjama.

Avec la nouvelle image de marque vient également une nouvelle façon de voir les jeunes impliqués dans les programmes Grands Frères Grandes Sœurs. Le ton a changé et au lieu d’être perçus comme étant des jeunes ayant besoin d’un mentor, ils sont maintenant présentés en tant que jeunes qui veulent un mentor. Cette nouvelle image de marque refuse de les voir comme des personnes qui « souffrent » ou ayant « besoin d’être sauvées ». En refusant de les décrire de cette façon, les Grands Frères Grandes Sœurs motivent ceux qu’ils servent.

Les mentorés du programme ne sont pas les seuls qui en bénéficient. Dans l’esprit de la nouvelle marque, les mentors sont invités à être « l’étincelle » pour révéler le potentiel d’un mentoré. C’est tout. Les mentors n’ont pas à être des sauveurs, il leur suffit d’être là pour leurs mentorés quand ils ont des questions ou souhaitent simplement parler à quelqu’un qui les écoutera. C’est ainsi que les mentors autonomisent leurs mentorés. Sans ressentir la pression de devoir changer la vie d’un jeune, je m’attends à ce que plus de gens s’impliquent auprès des Grands Frères Grandes Sœurs. Ou du moins, je l’espère fortement.

Je crois que cette nouvelle image de marque pourrait être exactement l’étincelle qu’il faut aux Grands Frères Grandes Sœurs. Nos précédents efforts d’amélioration de la marque étaient bien, mais ils n’ont pas réussi à sensibiliser efficacement le grand public à la cause des Grands Frères Grandes Sœurs. Le logo, le message et l’ensemble de la marque étaient ambitieux, et bien que cela ne soit pas une mauvaise chose en soi, ils ne présentaient pas le mentorat sous un angle qui attire les gens qui veulent devenir un mentor ou un mentoré. La nouvelle image de marque y arrive. Elle me représente en tant qu’ancienne petite et elle vous représente également en tant que mentor; elle nous représente tous – parce que nous sommes #PlusGrandsEnsemble.

Commençons la nouvelle année par un engagement à créer des relations de mentorat inspirantes et déterminantes qui révèlent le plein potentiel des jeunes et les outillent pour l’avenir afin que tous les jeunes puissent réaliser leur plein potentiel.

 

Karine Pomilia Gauthier

Karine Gauthier – coprésidente, Conseil national des jeunes sur le mentorat (CNJM)