GFGSC est attristé et furieux de la tragédie survenue à London, en Ontario. Cet acte de meurtre de masse qui a pris la vie de quatre membres d’une famille (le mari, la femme, un enfant de 15 ans et la mère du mari) laisse un jeune fils dans un état critique. Ce n’était pas un accident, c’était un crime haineux de meurtre de masse perpétré par un seul homme, délibérément et avec malveillance. Nous espérons que notre système judiciaire rendra justice à cette famille. Cet événement nous rappelle le cas récent survenu à Hamilton, où le personnel des soins d’urgence était responsable de la mort d’un jeune musulman, une mort qui aurait pu être évitée.
Il n’y a pas de place dans une société libre et juste pour la violence alimentée par l’islamophobie, l’antisémitisme, le racisme et le sectarisme. Et pourtant, elle est bien présente.
Le choc de la dernière tragédie est considéré par beaucoup comme un acte de terrorisme. Quel que soit le nom qu’on lui donne, une famille de quatre personnes a perdu la vie. Nous nous joignons à la communauté de London, en Ontario, pour pleurer leur perte.
Nous devons défendre les communautés qui sont confrontées au sectarisme et à la violence sous ses pires formes. En tant qu’organisation qui sert et défend les jeunes, nous devons protéger les personnes confrontées à l’islamophobie, l’antisémitisme, l’homophobie et le racisme. Ce n’est pas aux communautés confrontées à ces événements traumatisants – les communautés musulmanes, juives, LGBTQ2S, autochtones et racisées – de lutter contre les systèmes qui favorisent ces climats de haine. Nous devons les défendre, nous allier à elles et trouver des moyens de mettre fin à ces événements.
Nous devons créer des espaces sûrs pour encourager un dialogue et une réflexion critiques sur l’héritage du colonialisme, du racisme et de la suprématie blanche au sein de nos communautés. Nous devons faire preuve d’ouverture envers l’apprentissage et nous engager à agir en fonction de ce que nous apprenons ensemble. Et nous devons investir dans des initiatives et des efforts visant à éradiquer les systèmes qui permettent cette violence et ces événements traumatisants.
Nous devons construire ensemble un Canada meilleur, plus sûr et plus juste pour tout le monde.
Nous gardons en notre mémoire :
Salman Afzaal, 46 ans, physiothérapeute et membre bien-aimé de la communauté de London. Selon la famille, que ce soit lors des matchs de cricket locaux ou à la Masjid (mosquée), il vous saluait toujours avec son sourire bienveillant et accueillant.
Madiha Salman, 44 ans, étudiante de doctorat en ingénierie civile à l’Université Western. Une étudiante brillante ainsi qu’une mère et une amie attentionnée.
Yumna Salman, 15 ans, élève de première année à l’école secondaire d’Oakridge. Une amie appréciée par beaucoup.
Grand-mère, 74 ans. Mère de M. Afzaal. Un « pilier » de la famille qui chérissait leurs promenades quotidiennes.
Le seul survivant de cette attaque à London est Fayez Salman, âgé de 9 ans. Il se trouve actuellement à l’hôpital et est soutenu par les membres proches de sa famille.
*De @representasianproject sur Instagram.