Alors que la troisième vague de la pandémie balaie le Canada, plusieurs jeunes élèves sont à nouveau renvoyés à la maison et éloignés du personnel enseignant, de leurs amis et leur famille. Les équipes de recherche et les médecins s’inquiètent du fait que ces changements dans les habitudes et l’accès social auront des effets négatifs à long terme sur la santé mentale et physique des enfants. Malgré les confinements et les règlements sanitaires, les membres des Grands Frères Grandes Sœurs qui font du mentorat ont su réagir et continuent à établir des liens avec les personnes mentorées dans tout le Canada. Délaissant les « sorties » au profit des plateformes en ligne, telles que FaceTime ou Zoom, les mentores et les mentors communiquent sans cesse avec les personnes mentorées, et les aident à gérer l’isolement et les changements qui affectent leurs habitudes.
Grands Frères Grandes Sœurs du Canada vient d’achever un projet de recherche national sur la jeunesse, dirigé par Megan Ames, Ph.D., R.Psych. de l’Université de Victoria and Stephanie Craig, PhD, C.Psych, de l’Université York en partenariat avec Dre Debra Pepler de l’Université York. Les résultats confirment que grâce aux programmes de mentorat, les personnes mentorées vivent mieux cette pandémie que les jeunes qui ne peuvent pas bénéficier d’une structure de mentorat :